OLHAO une ville vraiment très douce à découvrir, une population agréable, souriante plutôt tournée vers la convivialité et la rencontre. En plus une recherche artistique et une mise en peinture murale de son histoire de la sardine qui met en scène de très belles fresques. Fresques qui se perpétuent à notre époque avec des motifs type mickey-tags, surprenant ce mélange de révolte et de conventionnalisme !!!!!!
Du haut de notre terrasse ensoleilée nous dominons la ville sur nos transats gelés et trempés.
Nos voisines un tantinet bigotes caquettes sur le futur non choix difficile pour le deuxième tour des présidentielles françaises ( plein de bruit et de fureur lors du survol du sol français)
- Tu te rends compte, seules, les cigognes françaises pourront migrer via la France
- Mais non ce n'est pas migration régulée, mais immigration choisie
- choisie par Qui ?
- Ceux a qui ça rapporte
- Alors ça ne change rien !
- Si, ça crée la haine envers les plus pauvres et ça fait croire aux victimes qu'il y a plus malheureuses qu'elles. Personne ne touche aux "puissants" qui prospèrent en "PAIX"
- Mais en fait ils sont Bêtes ces humains
- oui, mais les Bêtes, c'est nous pour eux
- Non même pas vrai !!!!!
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Sur ces paroles "oisives" un survol de la ville
Certain aurait besoin d'une p'tite coupe, mais chaque chose en son temps
De très beaux muraux qui racontent l'histoire de la ville sur les manufactures de mise en boite de la sardine
La mise en boite ne concerne pas seulement les sardines,
mais nous en reparleront avec nos copines les cigognes : "gros débats sur la mise en boite des bêtes"
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Il était une fois une ville de pêcheurs ou la venue des sardines représentait une manne pour chacun
certes cette pêche était artisanale, mais sa richesse était partagée
Après l'effort, le réconfort
Deuxième phase, la mise en boite, un besoin énorme de main d'œuvre pas chère, pour un produit en majorité exporté qui rapporte beaucoup.
un "progrès social" indubitable
avec crèches pour garder les enfants des femmes, pointeuses pour limiter le temps de travail, taylorisation des taches pour éviter que ces "povs" travailleurs se trompent
un vrai petit paradis!!!!
Effectivement, si la sardine fraîche est peu onéreuse, la sardine en conserve reste un met d’exception. Cette différence se justifie par les méthodes de production employées qui requièrent une importante main-d’œuvre. Les sardines, travaillées fraîches, devaient être étêtées, éviscérées, parées, grillées dans l’huile avant d’être mises en boîte ; leurs queues étaient taillées aux ciseaux dans un souci d’esthétique ; l’étanchéité de la boîte était garantie par une brasure, elle-aussi réalisée manuellement, etc... Toutes ces étapes nécessitaient une main-d’œuvre certes très peu payée mais néanmoins conséquente
Enfin surpêche intensive qui réduit les migrations de sardines
certains jubilent mais pas les cigognes .
Un beau marché de poissons qui mangent également des sardines ou autres à Olhao
avec des vendeurs sympathiques
Pour mettre en appétit tête de lotte longtemps surnommée
"le diable de la mer"
Une particularité à Olhao
La Vivenda Vitoria est l'ancienne résidence d'un magnat du poisson en conserve du 20ème siècle.
Construite en 1918 est située à côté de la route nationale 125, dans la zone d'expansion nord du village.
Cette villa aux références néo-gothiques et art nouveau reflète le bien-être des nouvelles familles bourgeoises.
Vers l'an 2000, la municipalité d'Olhão a acquis le bâtiment, mais sans aucune restauration, celle ci s'est considérablement détériorée
le street art à pris possession de ce bâtiment ce qui lui donne un cachet particulier malgré son délabrement
Cependant, l'ensemble souffre d'un abandon certain et se désagrège peu à peu.
Après la version histoire de la sardine en noir et blanc très soft dans le centre ville,
la version Vivanda Vitoria un peu moins conventionnelle,
voici venir la version révolté assez surprenante qui mélange des figures d'insurgées
au mythe des con-sot -mateurs type mickey ou panthère rose
un petit dernier mais on revient vers le centre ville, c'est moins "brutal"
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