En route pour Castro Marim à la frontière de l'Espagne
La cité existait déjà à l'époque romaine. Elle devint, en 1321, lors de la dissolution de l'ordre des Templiers au Portugal, le siège des Chevaliers du Christ, avant son transfert à Tomar en 1334. Les ruines de son château fort en grès rouge, démoli par le tremblement de terre de 1755, s'élèvent au nord de la localité, alors que les vestiges du fort de Saint-Sébastien (XVIIIème siècle) couronnent une colline au sud.
Anecdote:
Castro Marim est la ville de naissance de Lúzia Gomes Gonçalves, la mère du célèbre guitariste de flamenco Paco de Lucía qui a donné en son honneur le nom de Castro Marín (en espagnol) à l'un de ses albums en 1981.
Accueil chaleureux de la part d'une dame qui nous précise que l'église de Nossa Senhora dos Mártires est bien sur fermée en dehors de la célébration de la messe, cette vérité se vérifiera tout au long de notre séjour, nous qui aimons les églises, nous n'en visiterons aucune non payante ( pas de personnels présents, les prêtres catholiques se font rares par les temps qui courent serait ce l'éducation, le célibat, le salaire, le peu de fidèles, la mode des nouvelles églises, le manque de pouvoir.....mais nous y reviendrons dans la suite de cette rubrique)
Castro Marim domine la ville par ses murailles imposantes, peu de vestige de cet ancien château si ce n'est les remparts situés à la frontière de l'Espagne que l'on peut apercevoir de l'autre coté du Rio Guadiana
A l'entrée la billetterie, sur le coté une petite chapelle en restauration
l'église de Santiago
Par contre un musée des tortures est au centre du château, avec toutes ses horreurs,
deux prêtres plein de pouvoirs nous invitent à révéler la foie ou plutôt le manque de foie sur des pauvres hères prêt à avouer tous ce qu'on leur demandent pourvu que la douleur s'arrête, ce qui immanquablement arrivera ....
Interlude dans ce monde cruel de brutes
Depuis les murailles on aperçoit l'église et le fort du 17ème siècle sur la coline en face
Ses travaux commencèrent sous le règne du roi João IV (1640-1656), à partir de 1641 , dans le cadre de la restauration de l'Indépendance portugaise , visant à renforcer la défense de ce tronçon stratégique de la frontière. Son projet visait à moderniser la protection assurée par l'ancien château médiéval , transformant le village en la principale place forte de l'Algarve à l'époque.
Le fort ne se visite pas non plus, nous trouvons porte close
peut être en même temps que la cérémonie de la messe " va savoir?"
Retour à la ville de Castro Marim pour observer quelques jolies maisons
Découverte d'une bourgade vraiment charmante au bord de l'océan : Cacela Velha, on se croirait dans un petit village grec avec ses maisons d'un blanc sans pareil et d'une quiétude reposante
un petit paradis
Même la cabine de téléphone est hors du temps
Le cimetière semble sortir de l'immaculé conception, tout est sans tache d'une blancheur biblique .
Dernière vision de ce halo de calme face à l'océan.
PS :l'interlude précèdent des tortures était tagué sur un mur de cet endroit
Arrêt à Tavira sur le retour
L'occupation maure de Tavira entre les VIII ème et XIIIème siècles laisse son empreinte sur l'agriculture, l'architecture et la culture de la région. Cette influence se voit encore aujourd'hui à Tavira avec les murs blancs, les portes et les toits de style maure. Les Maures ont bâti un château, deux mosquées et des palais. Le superbe « pont romain » de sept arches, n'est plus considéré comme d'origine romaine selon une étude archéologique récente, mais d'origine maure daté du XIIe siècle. C'est une époque prospère pour Tavira qui devient un port de commerce et de pêche important. La région reste rurale jusqu'au xie siècle quand la mauresque Tavira (de l'arabe Tabira, « la cachée »), se développe rapidement, et devient une des villes importantes d'Algarve.
Un couché de soleil sur le joli port de Fuzeta
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